Les gestes qui sauvent, tous concernés

Que ce soit au travail, au sport, sur la route, dans la sphère amicale ou privée, les risques de malaises, d’étouffement, de perte de connaissance et d’arrêt cardiaque sont partout. Pourtant en France, seulement 40% de la population est formée aux gestes de premiers secours. L’ANPS propose des formations adaptées aux besoins et aux contextes de chacun.

Saviez-vous que chaque année en France 50 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque, selon les chiffres de la Fédération française de cardiologie ? Dans ce cas précis, l’importance du premier maillon de la chaîne de survie est cruciale. Les premières minutes sont vitales pour les victimes et l’on sait que chaque minute gagnée représente 10 % de chances de survie en plus. Dans ce postulat, chacun et chacune a donc son rôle à jouer dans le déploiement de cette chaîne de secours.

Un statut “sauveteur citoyen”

Promulguée le 3 juillet 2020, la loi n° 2020-840 vise à instituer un statut de sauveteur citoyen. Ce dernier est défini comme « toute personne portant assistance de manière bénévole à une personne en situation apparente de péril grave et imminent ». L’objectif étant de valoriser cet engagement bénévole et d’encourager l’esprit d’initiatives notamment lors d’un massage cardiaque, de la pose d’un défibrillateur ou tout autre geste de premiers secours. Lorsque le sauveteur citoyen porte secours, il bénéficie de la qualité de collaborateur occasionnel du service public. Grâce à cela, sa responsabilité civile lors de l’intervention est exonérée si préjudice il y a pour la victime (sauf faute intentionnelle ou caractérisée). Ce statut est une avancée notable dans le sens où elle incite chacun et chacune à devenir des acteurs de la sécurité civile. D’ailleurs, pour rappel, ne pas porter assistance à quelqu’un en danger est condamnable à la fois en pénal et en civil. 

Des formations selon les besoins 

Même si l’enseignement des gestes de premiers secours est inscrit dans les programmes scolaires depuis 2016 et que les entreprises ont certaines obligations légales en matière de secourisme, les gestes de premiers secours ne sont pas connus de tous et de toutes. SST, GQS, PSC, PSE1, PSE2, comment s’y retrouver dans ce flot d’acronymes et comment bénéficier d’une formation adaptée à ses besoins ?

La formation GQS (Gestes qui sauvent)

Cette formation non certifiante dure 2h en présentiel et permet de balayer les fondamentaux des gestes de premiers secours dans l’attente des secours professionnels.

Les points abordés : 

• la protection et l’alerte
• les hémorragies
• les positions d’attente
• la perte de connaissance
• l’arrêt cardiaque

Le PSC (Premiers secours citoyen) 

Anciennement appelée PSC1 (Prévention et secours civique de niveau 1), le PSC (Premiers secours citoyen) est la première formation certifiante du secourisme.

La formation PSC est accessible dès l’âge de 10 ans et se déroule sur 7 heures minimum. Cette formation n’est pas soumise à un recyclage, néanmoins il est recommandé de suivre une mise à jour au bout de deux ans.

Les points abordés : 

• La protection
• L’alerte et l’alerte aux populations
• L’obstruction des voies aériennes 
• Les hémorragies externes 
• Les plaies
• Les brûlures 
• Les traumatismes 
• Les malaises 
• La perte de connaissance 
• L’arrêt cardiaque

Le SST ( Sauveteur Secouriste du Travail)

La formation SST dure 14h, soit deux jours. Elle comprend une  partie prévention spécifique à l’activité de l’entreprise et une partie gestes de premiers secours. La formation SST est soumise à un recyclage de 7h tous les deux ans afin de maintenir à jour les compétences.

Les points abordés : 

• La prévention
• La protection
• L’alerte et l’alerte aux populations
• L’examen de la victime
• L’obstruction des voies aériennes 
• Les hémorragies externes 
• Les plaies
• Les brûlures 
• Les traumatismes 
• Les malaises 
• La perte de connaissance 
• L’arrêt cardiaque

L’ANPS vous accompagne dans la mise en place de ces formations.

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